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20 Jan2016

MUSEE DES TRANSPORTS DE CHELLES NOVEMBRE 2015

Written by Christine Darkiewicz. Posted in Sorties Culturelle

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Un vieil autobus à plateforme Renault TN6 nous attendait à la gare de Chelles, afin de nous permettre de visiter le musée qui  retrace un siècle de transport urbains : omnibus à chevaux, tramways, rame de métro, autobus de toutes époques.  Grace au guide, nous avons eu toutes les informations nécessaires concernant l’évolution des véhicules au long des années.

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20 Jan2016

MUSEE DE LA GRANDE GUERRE ET LA CATHEDRALE SAINT-ETIENNE DE MEAUX MAI 2015

Written by Christine Darkiewicz. Posted in Sorties Culturelle

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Le musée, inauguré en 2011, met en œuvre tous les moyens audiovisuels modernes pour présenter de manière pédagogique et saisissante ce que fut le premier conflit mondial. Présentation de l’évolution des combats, des troupes, des moyens matériels (avions, tanks, canons, etc…) et humains (services médicaux, secours, etc…). L’ensemble représentant très bien la souffrance humaine dans les tranchées.

 

La construction de la cathédrale s’étala de 1175 à 1540, comprenant l’évêché, les dépendances, le jardin et les remparts qui entouraient la ville au moyen-âge. La construction extérieure montre une évolution de l’art gothique, avec ses portails, rosaces et gables, et l’intérieur avec sa nef à cinq travées, son cœur, ses vitraux et son triforium.

 

 

 

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20 Jan2016

PLUMASSERIE DE LIVRY-GARGAN MARS 2015

Written by Christine Darkiewicz. Posted in Sorties Culturelle

Située le long de la voie ferrée Bondy-Aulnay, sa tour caractéristique est visible depuis la voie ferrée et la rue. L’ Entreprise s’est installée à Livry en 1905, permettant le traitement et le conditionnement des plumes pour confectionner des parures vestimentaires. Celle-ci fut fermée dès 1915 suite à la première guerre mondiale.

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18 Août2014

Visite des fouilles archéologiques de Bondy

Written by bondy. Posted in Sorties Culturelle

Un siècle sépare la première découverte connue de sarcophages à l’est de l’église des fouilles réalisées cette année.

En 1910 et 1933,  le passé médiéval surgit à l’occasion de travaux et c’est lors de l’exhumation fortuite de sarcophages en 1964 qu’il fut pour la première fois identifié avec certitude. Avant la reconstruction du quartier, un diagnostic fut donc réalisé pendant l’été 2004, dans le cadre des démarches d’archéologie préventive, espérant révéler d’autres traces de « nos » ancêtres. Espoir comblé par les découvertes de 2005/2006, 2007 et celles de cette année.

De l’habitat du 1er millénaire à Bondy Habitat

L’emplacement fouillé cette année sera occupé par les logements construits par Bondy Habitat. Le  week-end  « portes ouvertes »  du site a rassemblé un millier de visiteurs et notre association a bénéficié d’une visite exceptionnelle mercredi 25 mai. Nous avons été reçus par Cyrille Le Forestier, archéologue responsable du chantier réalisé par le bureau de l’archéologie de notre département et l’Institut National de Recherches Archéologiques Préventives.

FOUILLES-ARCHEOLOGIQUES-A-BONDY-CENTRE

Doc INRAP ; Cyrille Le Forestier, Marie-Josée Duprez

L’anthropologie ou l’étude des restes humainsPlus que des paroles, le plan ci-joint résume les découvertes déjà avérées au moment de notre visite.  Environ 1300 ans d’histoire apparaissent par bribes sous nos yeux. Les nécropoles, plus visibles que les traces d’habitat,  se sont au fil du temps succédées. Les époques gallo-romaine, mérovingienne puis carolingienne sont jusqu’ici représentées par près de 500 sépultures, dont certaines abritant plusieurs squelettes. Des fosses dites de catastrophe ont aussi été repérées, recueillant plusieurs défunts décédés en même temps, lors d’épidémies par exemple. Puis, s’accolant, se superposant et s’imbriquant dans les nécropoles des différentes époques, l’habitat est révélé par les traces qu’il a laissé dans le sol. Si la présence gallo-romaine est attestée, c’est surtout le village médiéval de l’époque carolingienne qui semble particulièrement intéressant. Cyrille Le Forestier recense 12 fossés, plus de 120 trous de poteaux, 10 foyers ou fours domestiques, 15 silos à grains et deux puits, rien que pour ces derniers mois de recherches. D’autres traces plus anciennes, notamment celles d’un métier à tisser et de pointes de flèches, sont découvertes du côté de la rue Pollissard. L’existence de la mare repérée au nord-est du terrain reste à dater. C’est ce puzzle temporel fait de sépultures, d’habitat, d’artisanat que les archéologues vont devoir reconstituer.

L’étude des vestiges archéologiques mobilise plusieurs spécialistes, mettant en commun leurs connaissances sur les sédiments, la céramique, les monnaies, les pollens… et les restes humains. Cyrille Le Forestier est précisément archéo-anthropologue.

FOUILLES-ARCHEOLOGIQUES-A-BONDY-CENTRE-1Réunis autour d’une reconstitution de fouille, nous avons bénéficié d’une explication détaillée des déductions que l’on peut faire en observant un squelette. Certains d’entre nous avaient l’air décontenancés devant ces os humains  exposés et manipulés avec naturel, mais l’intérêt du discours mobilisa vite toute notre attention.  La position du corps, sarcophage ou linceul, la présence ou non de mobilier (petits objets) à ses côtés, informent sur le mode d’inhumation et sont des éléments qui permettent de connaître les pratiques funéraires liées à une époque. Les premières observations indiquent s’il s’agit d’une femme ou d’un homme, selon l’ouverture du bassin ; on évalue l’âge de l’individu grâce aux soudures des os entre eux. Jusque vers 19/20 ans, ils ne sont pas tous soudés, cequi permet de reconnaitre un immature même s’il est de taille identique à un adulte. Le jeune adulte est repérable à l’os iliaque soudé vers 24/25 ans puis la clavicule, soudée vers 26/28 ans. Détails qui rapprochent tout à fait l’archéologie de la médecine légale. L’état des dents, striées par exemple, renseigne sur l’alimentation et surtout les carences. Par la suite, l’examen sera approfondi avec l’aide de la technologie actuelle, imagerie médicale, carbone 14 ou recherche d’ADN, technique utilisée depuis à peine plus de 5 ans en archéologie. Toutes ces informations confrontées aux constatations des divers spécialistes et aux données historiques, permettent de donner à nos contemporains une image de plus en plus précise des individus, de les situer dans le temps et d’approcher autant que faire se peut leurs pratiques cultuelles et culturelles. L’histoire de ces anciens bondynois confirme aussi l’histoire jusqu’au-delà nos actuelles frontières : les squelettes dégagés sous le trottoir nord de l’église ont montré un décès dû à Yersinia pestis, la peste noire, dont on sait qu’elle arriva et ravagea la région parisienne en 1348 ; cette découverte semble exceptionnelle dans notre région.

Patience…

Maitre mot pour la suite des événements : la poursuite de la visite nous fit circuler sur un chemin de planches pour accéder à l’autre bout du chantier. L’archéologue a fait son maximum pour nous faire bénéficier à tour de rôle de ses propos, ce qui n‘était pas facile pour lui, ni pour ceux qui étaient loin car nous étions plus nombreux que prévu lors des inscriptions à la visite. Nous avons pu converser avec d’autres archéologues ou bénévoles dégageant d’autres squelettes ainsi qu’un sarcophage entier avec son couvercle qui ne serait ouvert que les jours suivants. La curiosité animait tout le monde quant à son contenu et nous en saurons plus ultérieurement, bien qu’il semble à priori ressembler aux autres.

Il faudra encore être patient pour connaître le résultat de l’étude menée depuis les fouilles de 2005 jusqu’à celles de cette année dont on sait qu’elles doivent forcément être liées. Espérons que les bondynois d’aujourd’hui en seront parmi les premiers renseignés car comme l’ont montré le week-end « portes ouvertes » et notre association, l’intérêt pour notre histoire est bien présent. Nous pouvons remercier chaleureusement Cyrille Le Forestier ainsi que les chercheurs présents qui ont répondu bénévolement à nos attentes. Plus que des articles de journaux, il serait intéressant d’entendre à nouveau en direct les explications d’un spécialiste au discours scientifique accessible aux néophytes et … si vivant !

Voir pour info le blog http://bondyarcheo.over-blog.com/et une petite vidéo sur le site de la ville de Bondy.

Françoise MARY

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19 Mar2014

Visite Musée de Rosny

Written by bondy. Posted in Sorties Culturelle

Visite du musée de l’histoire de ROSNY-SOUS-BOIS

Le 19 mars dernier après-midi, nous étions une dizaine de membres de notre association à nous retrouver, pilotés par notre président Robert Grammont, pour visiter le Musée de l’Histoire de Rosny-sous-Bois. Nous avons été accueillis par le président de la sympathique association qui gère ce musée, M. Pierre Dijol.

Avant d’évoquer plus en détail quelques unes des pièces les plus remarquables ou les plus surprenantes de ce musée, il importe de consacrer quelques lignes au bâtiment qui l’abrite : il s’agit d’une grande maison bourgeoise qui est déjà mentionnée sur des plans de la ville datant de 1764. Dans la seconde moitié du 20ème siècle, elle a été successivement habitée par un dentiste puis un général, avant d’être rachetée par la municipalité qui en a fait un musée en 1989.

M. Dijol nous a aimablement conduits dans les diverses salles du musée, chacune traitant d’un thème particulier, en nous donnant force commentaires détaillés :

  • La première salle est consacrée à l’histoire de Rosny-sous-Bois au moyen-âge que l’on peut découvrir au travers de deux cartes monumentales. On voit clairement sur ces cartes ce qu’était la ville, structurée autour de deux axes de circulation se dirigeant respectivement vers Bondy et Saint-Denis et protégée par une clôture en bois. Les divers documents exposés rappellent que l’origine de la ville remonte à l’époque gallo-romaine où elle portait le nom de RODONIACUM. Cette période moyenâgeuse se caractérise par divers changements de statut des habitants selon qu’ils dépendaient de l’abbaye de Sainte Geneviève à Paris qui les tenait en servitude, ou des templiers qui les dégageaient de leurs servitudes de serfs. A ce sujet, on peut admirer une bulle papale de 1219 accédant au souhait des habitants d’être mieux traités par les représentants de l’abbaye de Sainte Geneviève!
  • Visite Musée de Rosny 1La deuxième salle est consacrée à l’historique du régiment du quatrième zouave dont on sait qu’il avait défendu le plateau d’Avron pendant la guerre de 1870. Ensuite, de 1901 à 1920, il eut sa garni-son à Rosny-sous-Bois, comme une rue de la ville le rappelle quand on monte vers les hauteurs de Montreuil. Il faut souligner l’impor-tance de cette garnison qui regroupait 1000 soldats alors que la ville ne comptait que 3700 habitants! Parmi les nombreuses pièces pré-sentées on relève, outre une tenue complète de zouave, la ceinture de l’uniforme dont la longueur est de 2,40m pour faire office de bandage en cas de dysenterie, des armes diverses dont une baïonnette et divers pistolets avec leurs cartouches…
  • En continuant notre voyage dans les diverses époques marquantes de la ville, on arrive à la salle de la révolution qui est marquée par deux personnages importants dont la vie est large-ment évoquée. Le premier est le baron de Nanteuil (ci-dessous à gauche) qui créa une très grande entreprise de messagerie qui prospéra au 19ème siècle avec le développement de l’industrie et du commerce. Ceci donna du travail à la population. Il devint maire en 1806 et contribua de façon importante au développement de Ros-ny. Le second est le baron Desgenettes (ci-contre à droite) qui fut le médecin de Napoléon Bonaparte dans plusieurs campagnes dont celle d’Egypte. Méde-cin très réputé pour ses travaux sur l’hygiène il se vit confier la direction de l’hôpital du Val-de-Grâce qu’il modernisa profondément.
 Visite Musée de Rosny 2  Visite Musée de Rosny 3
  • La salle suivante nous ramène à une époque plus contemporaine et elle nous parle des mé-tiers et de la vie des habitants de Rosny-sous-Bois au 20ème siècle . Deux groupes de mé-tiers sont particulièrement à mettre en relief : le travail de la vigne et le travail du gypse. Concernant le travail de la vigne on peut admirer les outils des vignerons en soulignant au passage qu’un excellent vin blanc, de cépage chardonay est toujours produit de nos jours et que l’on peut s’en procurer lors de la visite du musée … avis aux amateurs! La photo de gauche ci-dessous montre quelques outils de vignerons. Quant au travail du gypse, il s’agit d’une activité de production industrielle de plâtre qui a duré pendant deux siècles. Ceci a contribué au développement de la ville, qui a vu sa population augmenter avec l’arrivée de travailleurs italiens . Les carrières de gypse étaient situées derrière l’actuelle mairie. Le mu-sée renferme également quelques pièces qui font revivre le passé des plus anciens d’entre nous tels ce projecteur cinématographique des années 50 ou cette machine à coudre de bot-tier (photos du centre et de droite ci-dessous).

Bien des choses seraient encore à écrire sur ce magnifique musée, en particulier ses trésors archéo-logiques, mais la place manque: une seule solution pour en savoir plus : y aller! Il est ouvert au public tous les samedis de 14h à 18h. Nul doute que M.Dijol et ses amis vous y accueilleront cha-leureusement comme ils l’ont fait avec nous. Un grand merci à eux!

Visite Musée de Rosny 4 Visite Musée de Rosny 5 Visite Musée de Rosny 6

D.Lancien

 
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23 Nov2013

Visite de l’église orthodoxe de Bondy

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Un nouveau lieu de culte à Bondy : le 23 novembre dernier, nous étions 25 adhérents à nous retrouver devant l’église orthodoxe de Bondy, où nous avons été chaleureusement accueillis par son prêtre qui nous a conduit à l’intérieur afin de nous faire visiter et de nous présenter le culte orthodoxe. A l’origine dédié au culte catholique, le bâtiment a été ensuite laïcisé en devenant un centre culturel, avant d’être vendu par la municipalité voici quatre ans, pour la création d’une église orthodoxe serbe. Elle devient alors l’église de la Bienheureuse Mère Parascene (sainte d’origine roumaine). La plupart des travaux de rénovation, d’ailleurs toujours en cours, ont été réalisés par les fidèles. Les sculptures en bois, les mosaïques et les icônes ont quant-à elles été conçues et réalisées en Serbie car les formes et les couleurs, en particulier le rouge et le bleu des icônes, doivent être parfaitement conformes à la tradition qui remonte au XI me  siècle avec la création d’écoles préparant à cette peinture. Les icônes se définissent comme toute peinture religieuse dans une église orthodoxe exécutée sur des panneaux de bois. Ce ne sont pas de simples objets d’art, mais elles font partie de la liturgie : elles relèvent d’un art sacré fondé sur les symboles de la vision de Dieu et sont donc vénérées comme telles. Rien n’est gratuit dans une icône, tout a un sens, la forme, la composition, les couleurs pour qu’il s’en dégage un mystère. On notera en particulier l’absence de représentation du Christ en croix au profit d’images du Christ ressuscité et glorieux

 Visite-de-l’église-orthodoxe-de-Bondy  Visite-de-l’église-orthodoxe-de-Bondy-2

L’orthodoxie en Serbie, en France… et à Bondy : la conversion des serbes au christianisme a débuté autour de l’an 900. Elle s’est faite lentement car l’abandon des coutumes païennes est toujours difficile. Elle a été favorisée par la fondation du premier état serbe qui leur a permis de pratiquer dans leur langue originelle. A la suite des migrations de l’orient vers l’occident qui ont commencé il y a 150 ou 200 ans, il s’est trouvé que de nombreuses personnes d’origine serbe vivant en France avaient souhaité pouvoir pratiquer leur religion. Ceci a conduit à la venue d’évêques et de prêtres de Serbie. C’est dans ce cadre que l’église orthodoxe serbe de Bondy a vu le jour et a permis aux quelques 5000 personnes de toutes les communes avoisinantes de pratiquer leur culte.

Quelques aspects de la liturgie orthodoxe : le prêtre nous précise à ce sujet que :

  • le lieu sacré où le prêtre célèbre la Consécration est séparé des fidèles par une cloison assez haute (iconostase) recouverte d’icônes et n’est pas accessible aux femmes (photo ci-dessous),
Visite-de-l’église-orthodoxe-de-Bondy-3
  • le prêtre célèbre en  serbe la messe  le dimanche, et donne la Communion sous  les

deux espèces avec une petite cuillère pour respecter la tradition,

  • les prêtres et les diacres peuvent être mariés, mais, depuis le VII me siècle pas les évêques car leur apostolat a été jugé incompatible avec une vie conjugale.

Un peu d’histoire, la séparation des églises d’orient et d’occident : l’église orthodoxe est une église chrétienne. Elle compte aujourd’hui environ 200 millions de baptisés dans le monde. Ce n’est que vers les XI me et XII me siècles que l’occident et l’orient chrétiens se séparèrent.

Les différences entre l’église orthodoxe et l’église catholique : entrer dans les détails de ces différences sortirait du cadre du compte-rendu de notre visite mais il paraît nécessaire d’en souligner les principaux aspects :

  • les principales différences sont bien sûr d’ordre théologique, philosophique et dogmatique, l’église orthodoxe se situant plus dans une stricte orthodoxie, d’où son nom, par rapport aux premiers conciles de la chrétienté. On peut citer à titre d’exemple le dogme de l’Immaculée Conception ou de la primauté du Pape qui ne sont pas reconnus par les orthodoxes pour qui l’autorité supérieure est celle de l’assemblée collégiale des évêques présidée par le patriarche,
  •  les aspects linguistiques ont également joué un rôle déterminant. En effet, les premières écoles théologiques travaillaient en grec.. Par la suite, les textes ont dû être traduits en latin, puis dans les langues orientales. Ceci s’est traduit par un appauvrissement du message initial, certains mots étant intraduisibles et donc par des divergences d’interprétation.

                                                                                                       Françoise CERRATO

     
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18 Nov2013

Visite à Bobigny

Written by bondy. Posted in Sorties Culturelle

Le samedi 27 octobre, nous étions une quinzaine à suivre la visite qu’avait organisée pour nous Jean Joubert, président du Cercle d’Etudes et de Recherches Historiques de Bobigny et membre de notre Association. Deux sites historiques de Bobigny étaient à l’ordre du jour de la visite, le cimetière musulman et l’hôpital Avicenne.

Visite-à-Bobigny+2Dans les années 1920 et 1930, il fut décidé au niveau politique d’améliorer le sort des travailleurs nord-africains résidant en métropole, tant pour des raisons humanitaires que pour mieux maîtriser l’immigration. C’est à cette époque que furent construits la mosquée de Paris (1926),  l’hôpital Avicenne (1935) et le cimetière musulman (1937).

L’hôpital Avicenne, du nom du célèbre médecin et savant arabe (mosaïque ci-dessus), fut construit et équipé de la façon la plus moderne et présentait la particularité de disposer de personnel arabophone et de respecter les rites musulmans. Il se distingue par son architecture d’inspiration mauresque tout particulièrement pour le portail et le bâtiment principal (photo ci-contre).

Le cimetière musulman est un vaste espace situé le long des voies de chemin de fer de l’Est dans une zone de cultures maraîchères dite du « Chemin des Vignes ». Il comprend une trentaine de carrés. Il ne saurait être question ici d’en donner une description exhaustive, mais deux carrés en particulier nous ont été présentés en détail. Tout d’abord le carré des militaires : il faut ici rappeler le rôle fondamental des soldats nord-africains lors de la seconde guerre mondiale, notamment dans la 2me DB et par suite le nombre de ceux-ci tués au combat. Visite-à-Bobigny+1Autre carré intéressant : celui des personnalités où l’on trouve les sépultures, à quelques mètres les unes des autres du fils du Glaoui de Marrakech, du champion olympique du marathon aux jeux de 1928, El Ouafi ou encore de la princesse Selma héroïne du best-seller « De la part de la princesse morte ». Enfin, mention doit être faite de la magnifique salle de prières avec son dôme doré (photo ci-dessous).

Visite-à-BobignyEn résumé, ces deux visites furent passionnantes, malgré les conditions atmosphériques détestables qui régnaient ce jour. Un grand merci à notre ami Jean Joubert pour l’érudition et la pertinence de ses commentaires. La place a manqué dans ce court compte-rendu pour narrer toutes les pages d’Histoire qu’il nous a relatées. Comme toujours, les absents ont eu tort…Mais, si vous souhaitez mieux connaître ces lieux d’histoire, vous pourrez trouver une documentation détaillée au local des Bains-douches.

Daniel Lancien

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19 Avr2013

Visite du Musée du Travail à Montfermeil

Written by bondy. Posted in Sorties Culturelle

Dans le n° 8 de la Feuille du Chêne de ce dernier mois d’avril, nous vous avions informés de l’organisation d’une visite commentée au Musée du Travail à Montfermeil. Douze personnes ont répondu à notre invitation, douze seulement serait-on tenté d’écrire, tant la qualité des pièces exposées, leur nombre et leur diversité permettent de se replonger –pour les plus anciens- dans leur environnement de jeunesse. Outillages des vieux métiers aujourd’hui disparus ou totalement modernisés et mécanisés, machines agricoles rudimentaires, et objets de tous ordres tes que nous les avons connus étant enfants… sont rassemblés dans ce musée aux multiples facettes. Mais, commençons par le commencement!

La Maison de l’Horloge

La Maison de l’Horloge –cette dernière ornant la façade du bâtiment– est située à proximité du parc Jean Valjan à Montfermeil et est le dernier vestige de la ferme seigneuriale construite vers 1635.Ce vénérable bâtiment fut restauré en 1925 par Emile Hovelaque, Inspecteur Général de l’Instruction Publique. La partie la plus remarquable de l’édifice est la charpente qui date pour l’essentiel de la construction de l’édifice et dont les poutres maîtresses d’une longueur de 10m sont en fait des poutres de récupération d’ un bâtiment du XIIème siècle. Menacé de destruction à la fin des années 70, le bâtiment est racheté par la ville de Montfermeil qui le conforte et le restaure à nouveau pour en faire un musée des vieux outils. C’est Charles Peyre, président de l’association « Vieux Montfermeil et sa région », qui avec une équipe d’amis a mené la recherche et l’acquisition des vieux outils. C’est donc tout naturellement, qu’à son décès, le musée a pris le nom de Musée Charles Peyre en hommage à son fondateur.

Visite Musée de Montfermeil 1Le travail du bois et du fer

Les salles consacrées au travail du bois et du fer nous reportent pour l’essentiel à un outillage tel que l’utilisaient les artisans au XIXe siècle et de la première moitié du XXe.

On peut notamment admirer une impressionnante collection de rabots et autres varlopes et on s’attendrait presque à voir arriver dans la salle le charron pour réparer une roue de véhicule à cheval!

Notre guide nous a indiqué quels instruments utilisait le charron pour cette tâche: un établi de menuisier pour confectionner les diverses pièces de bois en arcs de cercle, qui assemblées constitueront la jante de la roue, un tour à bois à pédale pour tourner l’essieu et enfin d’une forge pour préparer la frette qui sera chauffée au rouge clair. Placée autour de la jante en bois, la frette verra son diamètre diminuer en refroidissant, ce qui la rendra solidaire de la jante. Notre accompagnateur, connaissant à merveille les métiers anciens dont il nous présentait l’outillage, nous a également expliqué le tra-vail du tonnelier et les astuces qu’il employait pour pré-parer les planches en fuseaux et les galber, avec la « bastingue » du tonnelier qui en fait une plane courbée. Il nous a en particulier expliqué pourquoi certains ton-neaux étaient cerclés avec des joncs végétaux et non pas avec du fer: dans le cas des tonneaux contenant de la saumure –pour conserver les aliments– cette dernière aurait fini par ronger le fer, détruisant ainsi le tonneau. Aujourd’hui, les tonneaux sont quasiment analogues mais fabriqués avec des machines plus perfectionnées, même si le principe reste le même Bien d’autres métiers du bois et de la forêt tel les bucherons, fagotiers, vanniers ou encore charbonniers…sont évoqués au travers de leur outillage. On reste en particulier émerveillé devant le talent du sabotier qui ne disposait que d’une planche inclinée pour disposer son bloc de bois et de gouges pour ouvrer le sabot

Visite Musée de Monfermeil 2L’agriculture, les métiers de la ferme et l’équipement de la maison

L’agriculture et les métiers de la ferme constituent égale-ment un des pôles importants du musée Charles Peyre. A l’extérieur du bâtiment on peut contempler araires, charrues, herses, bineuses, batteuses, faucheuses de foin…Les outils de la ferme sont exposés à l’intérieur.et l’on peut admirer de magnifiques barattes et nombre d’outils aujourd’hui disparus tels qu’enclumettes de faucheur pour redresser la lame ou tarares, tables vibrantes pour séparer la balle du grain, ou encore semoir à betteraves…et bien d’autres choses encore dont le détail sortirait du cadre de ce court compte-rendu.

Visite Musée de Monfermeil 3Quant à l’équipement de la maison, le musée regorge de machines à coudre, vieux téléphones, autocuiseurs rudimentaires…et même une machine à friser électrique (ci-contre) !

Au final, une visite passionnante que La Feuille du Chêne

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